En Belgique, il y a plus de 500.000 motos et scooters immatriculés. Un chiffre qui augmente alors que notre météo pluvieuse pourrait en décourager beaucoup. Mais qui sont donc ces adeptes des deux-roues?
La mobilité
C’est un phénomène que connaissent bon nombre de capitales européennes. De plus en plus de navetteurs belges optent pour un scooter ou une moto pour rejoindre leur lieu de travail. Les motards bénéficient depuis 2011 d’un avantage par rapport aux automobilistes: il leur est permis de remonter les files de bouchons. En pratique, les motards utilisent un couloir entre les deux bandes les plus à gauche de la chaussée. Mais il y des règles: ils ne peuvent pas dépasser la vitesse de 50km/h et ne peuvent rouler que 20km/h plus vite que les véhicules dans les files. La sécurité des motards devrait être améliorée puisque les automobilistes doivent quant à eux pratiquer le couloir de secours depuis octobre 2020.
Selon une enquête du bureau d’études Transport & Mobility, si 10% des automobilistes passaient de la voiture à la moto ou au scooter sur le trajet domicile-travail, cela engendrerait une diminution de 40% des files.
Le plaisir
Mais la moto, c’est aussi très souvent une question de passion. Quel plaisir que celui de l’évasion, ce sentiment de liberté et de voyager cool... À bord une grosse machine américaine avec un blouson en cuir comme dans les films, d’un trail allemand habillé d’un équipement digne des treks les plus extrêmes, ou encore, de la dernière grande routière japonaise qui permet de traverser l’Europe à deux sans encombre… Quel que soit le style, le point commun est que tous partagent l’amour de la moto! Si vous n’avez jamais roulé à moto, demandez à votre copain, votre voisin ou votre cousin motard de vous emmener faire un tour. Vous comprendrez très vite que la moto procure des sensations sans égal! Et ce, même avec une vitesse et un nombre de chevaux limités. Vous pouvez profiter du paysage autrement, vous sentez le vent et, tout en respectant les vitesses réglementaires, il est possible de prendre son pied en enchaînant les courbes d’une belle route de campagne.
Le compromis
Joignez l’utile à l’agréable avec un engin utilisable la semaine et le week-end. Avec un minimum de pratique, vous profitez des avantages de la moto lors des trajets professionnels et ensuite, vous l’enfourchez pour son côté plaisir lors de balades ou même de voyages. Et, cerise sur le gâteau, il y a des dizaines de clubs pour partager cette passion moto. Alors, si certains parlent de vrais ou de faux motards, disons simplement qu’il n’y a pas de hiérarchie dans le plaisir et que chacun doit pouvoir rouler suivant son niveau et ses besoins.