"Nous sommes chef de file dans la lutte contre le changement climatique"
Tandis que l’offre de voitures neuves contribue toujours davantage à l’atteinte de l’étape intermédiaire des 55% de réduction des niveaux d’émissions de gaz à effet de serre en 2030, on continue de polémiquer idéologiquement autour de l’automobile, davantage pour ce qu’elle représente que pour les émissions réelles des modèles les plus récents.
"Le problème est le parc roulant privé » fait remarquer Philippe Dehennin, président de la Fédération belge et luxembourgeoise de l’automobile et du cycle. « Il manque en Belgique un cadre équilibré pour favoriser son renouvellement. Il n’existe d’ailleurs aucune mesure phare pour promouvoir l’achat d’une voiture électrique".
Et d’ajouter : "En plus, plutôt que de s’attaquer au problème du climat dans son ensemble, le politique s’acharne sur l’automobile comme bouc émissaire symbolique ce qui décourage les acheteurs. Toutes les activités doivent avoir des objectifs de réduction des émissions, qu’il s’agisse de l’aérien, des transports en général, du logement, de l’agriculture, de l’industrie, des data centers, de la production électrique ou de l’habillement".
Et de conclure : "L’automobile est une industrie d’avant-garde et force d’innovation qui dessine l’avenir d’une mobilité intelligente et passionnée, respectueuse de l’environnement. Nous affirmons la place centrale qu’elle occupera dans l’économie du futur. Nous sommes chef de file dans la lutte contre le changement climatique. Nous attendons de la politique qu’elle accompagne notre marché".